Un barrage contre le pacifique

Le texte



- Montrez nous ce planteur du nord
- C'est le type près d'Agosti, dans le coin. Il revient de Paris.
Ils l'avaient déjà vu à côté d'Agosti. Il était seul à sa table.
C'était un jeune homme qui paraissait avoir vingt-cinq-ans, habillé d'un costume du tussor grège. Sur la table il avait posé un feutre du même grège. Quand il but une gorgée de pernod ils virent à son doigt un magnifique diamant, que la mère se mit à regarder en silence, interdite.
- Merde, quelle bagnole, dit Joseph. Il ajouta : Pour le reste c'est un singe.
Le diamant était énorme, le costume en tussor, très bien coupé. Jamais Joseph n'avait porté de tussor. Le chapeau mou sortait d'un film : un chapeau qu'on se posait négligemment sur la tête avant de montrer dans sa quarante chevaux et d'aller a long champ jouer la moitié de sa fortune parce qu'on a le cafard à cause d'une femme. C'était vrai, la figure n'était pas belle. Les épaules étaient étroites, les bras courts, il devait avoir une taille au- dessous de la moyenne. Les mains petites étaient soignées, plutôt maigres, assez belles. Et la présence du diamant leur conférait une valeur royale, un peu déliquescente. Il était seul, planteur et jeune.

Marguerite Duras, Un barrage contre le pacifique, 1950, Ed. Gallimard.

Dans ce texte de Marguerite Duras paru en 1950, le narrateur nous décrit le personnage principal qui est un jeune homme "planteur" manifestement plus riche que les autres planteur car il a un costume en tussor, une bague avec un diamant énorme. Il y a aussi Joseph, un personnage de nature assez jaloux. Dans ce texte l'auteur a mit en valeur plutôt la description du jeune planteur plutôt que les autre : "les épaules étaient étroites", 'les bras court", " il devait avoir une taille en dessous de la moyenne".


Biographie de Marguerite Duras :


Marguerite Duras, de son vrai nom Marguerite Donnadieu, est née le 4 avril 1914 à Gia Dinh, une ville de la banlieue Nord de Saïgon. A l'âge de 5 ans la jeune Marguerite vit toujours à Saïgon lorsque son père Emile meurt, en France. Deux ans plus tard, en 1923, sa mère s'installe avec ses trois enfants à Vinh Long, une ville située dans le delta du Mékong.

Cette même année elle rencontre un certain Robert Antelme qu'elle épousera en 1939. De cette union naîtra en 1942 un premier enfant malheureusement mort-né. Cette période troublé dans la vie de Marguerite Donnadieu sera marquée également par la rencontre de son futur second mari, Dionys Mascolo.1944 est l'année qui marque l'arrestation de son mari Robert, déporté à Dachau. Marguerite s'inscrit alors au PCF, la Parti Communiste Français. A la libération Robert Antelme est libéré dans un état critique, il rejoint son épouse dans son domicile parisien. En 1947 Marguerite Duras divorce et se remarie avec Dionys Mascolo dont elle aura rapidement un enfant prénommé Jean.


Ses ouvrages :


"Les Impudents"
"La Vie tranquille"

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Jules renard est né en Mayenne le 22 février 1864 et est décédé le 22 mai 1910 étai un écrivain français. Son père construisait des chemin de fer, Jules Renard a fait parti de la légion d'honneur.

C'est aussi une mine d'informations sur la vie littéraire. Le succès n’est pas pour tout de suite. Il habite début 1888 l’Hôtel des Étrangers, 24 rue Tronchet, près de sa fiancée qui habite 44 rue du Rocher (la rue du Rocher sera son adresse parisienne jusqu’à sa mort en 1910). Son mariage améliore sa situation financière.
Lorsqu’en 1889 de jeunes écrivains fondent le Mercure de france, Renard est un des principaux actionnaires. Il est élu maire de Chytri-les-mines le 15 mai 1904 et membre de l'Académie Goncourt en octobre 1907, grâce à Octave Mirbeau, qui a dû menacer de démissionner pour assurer son succès. Il est mort d'artériosclériose à l'âge de 46 ans.



Ses oeuvre:


Crime de village (1888)
'roman de renart'Sourires pincés (1890)
L'Écornifleur (1892)
La Lanterne sourde (1893)
Coquecigrues (1893)
Deux fables sans morale (1893)
Le Coureur de filles (1894)
Histoires naturelles (1894)
Poil de carotte (1894)
Le Vigneron dans sa vigne (1894)
La Maîtresse (1896)
Bucoliques (1898)
Les Philippe (1907)
Patrie (1907)
Mots d'écrit (1908)
Ragotte (1909)
Nos frères farouches (1909)
Causeries (1910)
L'Œil clair (1913)
Les Cloportes (1919)



Ils a aussi réaliser des pièces de théâtre comme :


La Demande (1895)
Le Plaisir de rompre (1897)
Le Pain de ménage (1898)
Poil de Carotte (1900)
Monsieur Vernet (1903)
La Bigote (1909)
Huit jours à la campagne (1912)


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Je suis tomber un peu par hasard sur cette auteur mes j'ai lu sa présentation et j'ai beaucoup apprécier ce qu'il a fait pour pouvoir construire le mercure de France pour les jeunes écrivains, lui qui a été le principale actionnaire de se projet.

pourquoi écrire

L'écriture nous sert à exprimer tout ce que l'on à dans la tête et que l'on arrive pas a dire a notre entourage ou à des proches souvent il est plus faciles d'exprimer ses peines ou ses joies sur papier que à l'oral.

Elle sert aussi a certains auteurs de se défouler, de se faire plaisir et de faire plaisir a son ou ses lecteurs, à le faire rire, le faire entrer dans le suspense de son ouvrage, a faire passer le temps de son lecteur, le faire jouer si besoin, de surprendre dans certains moments du livre, de jouer avec les mots pour que son lecteur de s'ennuie pas, et de le faire rire.

Grâce à l'écriture nous pouvons mettre en valeur notre expérience dans le métier que nous exerçons ( recettes de cocktail, réalisation de flambages de pêche, de banane devant le client, de découpage de viande ou de poissons devant sa clientèle).

L'écriture nous sert aussi à faire des demandes d'emplois, de faire des CV, de prendre des rendez-vous ou alors passer des commandes à ses fournisseurs.

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CITATION

Les gens finissent souvent par nous décevoir parce qu'on attend trop d'eux et qu'ils ne répondent pas à ces attentes. Alors soit on attend moins soit on se lance dans un journal histoire de se défouler. Le risque est bien moins grand j'en conviens mais au moins on se lâche. Et ensuite, grâce au forum (en tout cas ici) on réapprend à faire confiance aux autres. On se dit que finalement on est trop exigeant et que l'amitié à des bases bien plus simple et qu'elle nous surprend souvent agréablement.

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