jeudi 13 novembre 2008



Le romantisme

Le romantisme est un courant littéraire, culturel et artistique européen dont les premières manifestations en Allemagne et en Angleterre, datent de la fin du 18ème siècle. C’est un courant de sensibilité et de pensée qui a influencé l’art et la culture de toute l’Europe.
Le romantisme se caractérise par une opposition au classicisme antique, païen et méridional. La raison, si chère aux classiques, est alors remplacée par l’émotion et la sensibilité.

Le mot « romantique » indique une conception de la vie digne du roman, faisant de l’homme un héros dont la sensibilité règne sur le monde. Il porte son attention sur l’individu (le Moi), recherche le dépaysement spatial (goût pour l’exotisme), temporel (goût pour l’histoire), social (intérêt pour le peuple) et religieux (goût pour le mysticisme).

Le naturalisme et le réalisme

LE NATURALISME est un mouvement littéraire de la fin du Second Empire (1870), né de l’influence des sciences, de la médecine expérimentale.

Il s’agit d’une théorie suivant laquelle la littérature doit peindre les humains et la société en s’inspirant des méthodes utilisées dans les sciences naturelles :observation sur le terrain, exactitude, refus de l’interprétation hâtive non fondée. Le romancier vérifie expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques sur l’individu et le groupe.

Par exemple, la série des " Rougon-Macquart " illustre le démarche naturaliste qui vise à expliquer les comportements sociaux par l’hérédité.

La littérature se doit donc de dépeindre la nature et ses réalités sans recherche de valorisation esthétique. Le naturalisme renforce ainsi certains caractères du réalisme.


Réalisme et Naturalisme : décrivent le réel à différents degrés.

Réalisme : s'intéresse surtout à la bourgeoisie.

Naturalisme : est guidé par la science et s’intéresse aux classes assez pauvres.

Quelques écrivains naturalistes

Emile Zola (1840-1902) : principal théoricien de la doctrine naturaliste.

Cf. Préfaces : Thérèse Raquin (1867), L’Assommoir (1877), La Bête humaine (1890), …

- Guy de Maupassant (1850-1893) : Une Vie (1883), Bel-Ami (1885), Mont-Oriol (1887), …


EMILE ZOLA


Émile Zola naît Italien à Paris le 2 avril 1840 . Il est le fils unique de Francesco zola et d’ Emilie Aubert. Son père, ingénieur de travaux publics, ancien officier subalterne italien, meurt en1847 après avoir été responsable de la construction du canal Zola à Aix-en-Provence. Émilie Aubert, sa mère, totalement démunie, s'occupe de l’orphelin avec la grand-mère de l’enfant, Henriette Aubert. Restée proche de son fils jusqu’à sa mort en 1880, elle a fortement influencé son œuvre et sa vie quotidienne.

Au collège à Aix-en-Provence, il se lie d'amitié avec Jean-Baptistin Baille ,et surtout Paul Cézane qui reste son ami proche jusqu'en 1886. Ce dernier l'initie aux arts graphiques, et particulièrement à la peinture.

Dès sa prime jeunesse, Émile Zola est passionné par les Lettres. Il accumule des lectures variées, et conçoit très tôt le projet d'écrire à titre professionnel, comme une véritable vocation. En sixième, il rédige déjà un roman sur les croisades. Ses amis d'enfance Paul Cézanne et Jean-Baptistin Baille sont ses premiers lecteurs. Il leur affirme plusieurs fois, dans ses échanges épistolaires, qu'il sera un jour un écrivain reconnu.

Il a été journaliste littéraire de 1866 à 1868 puis il a changé pour être journaliste politique pendant 2 ans de 1869 à 1871, en 1872 il a été dans la littérature puis la quitter en 1877 pour aller dans le naturalisme